Depuis des années, de nombreuses associations mettent en lumière et dénoncent la chasse aux trophées pratiquée par un club de riches hommes d’affaires. Ces serials killers d’un nouveau genre opèrent souvent dans les pays pauvres où, avec l’aide de quelques complices corrompus, ils peuvent se livrer impunément à ces pratiques. Ainsi chasseurs et braconniers du monde entier viennent en Afrique australe pour tuer non seulement des félins, mais aussi des éléphants ou des rhinocéros. Cette activité, quand bien même réglementée dans certains pays, est devenue un véritable business d’une mafia internationale. Selon les chiffres de l’association LionAid, 1 166 lions auraient été tués et importés en Europe entre 2008 et 2012.
Les pays européens doivent prendre des mesures à la hauteur de l’ampleur du phénomène.
Un comportement méprisant et volontairement violent.
Malgré le mea culpa sans excuse de Walter James Palmer qui a reconnu avoir abattu le lion Cecil et qui a exprimé ses regrets, le caractère organisé et la violence avec laquelle l’animal a été abattu ne nous permet pas de croire à sa bonne foi. Car :
1) Il aurait déboursé près de 50.000 dollars pour chasser l’animal. Engager de tels sommes implique au moins un caractère volontaire et prémédité.
2) Chassé, dépecé et décapité. La violence de la mort du lion Cecil et le départ quasi immédiat de l’auteur montre que cet homme qui n’en est pas à son premier essai avait tout prévu.
Tout se passe comme si n’importe qui peut s’offrir cette mise à mort, même des animaux les plus protégés, pourvu qu’il y mette le prix. Ainsi "les riches" peuvent tout s’acheter, même ce qui ne s’achète pas.
Signez la pétition pour demander :
- A l’Union Africaine d’interdire la chasse aux trophées,
- Aux pays occidentaux, les poursuites systématiques de chacun de leurs citoyens qui se livreraient à ces pratiques barbares.